La sous-préfète reçue par la Régie de territoire

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JSL Le Creusot-Torcy-Montchanin le 16/04/2015 | N. M.

La sous-préfète a pu observer une partie des activités, dont le jardin solidaire, en compagnie des membres du bureau de la Régie. Photo N. M.
Opérationnelle depuis le 1er janvier, la Régie de territoire du bassin nord de la Communauté urbaine a accueilli, mercredi, la sous-préfète pour présenter ses activités et ses ambitions.

Deux exigences sont à respecter et promouvoir : l’insertion par le travail des publics en difficultés dans les quartiers et le développement du lien et de la cohésion sociale pour renforcer le mieux-vivre ensemble. » En résumant ainsi les deux missions essentielles de la Régie de territoire, née en début d’année de la fusion des Régies de quartiers du Creusot, de Torcy et Montchanin, le président de la nouvelle structure, René Chalier, a affiché une volonté forte devant la sous-préfète d’Autun-Le Creusot, Carole Dabrigeon. La volonté de préparer l’avenir dans un contexte de « prudence et de vigilance […] notamment au regard de la diminution du taux des aides », a-t-il glissé en relevant un impact « social et organisationnel ».

Professionnalisation

Pour 2015, la régie s’est ainsi fixé trois grandes priorités que sont la professionnalisation de ses missions par le biais d’une démarche qualité, l’élaboration d’un projet associatif territorial avec des objectifs chiffrés ainsi qu’un plan de communication pour mieux faire connaître ses activités. De nouvelles ambitions qui s’appuient sur un budget prévisionnel de 2,5 millions d’euros, et un excédent d’environ 150 000 € réservés à l’action sociale.

Ménage, jardins solidaires, chantiers de second œuvre, espaces verts… Accompagnée de Pierre Dinet, délégué du préfet pour la politique de la ville dans les quartiers prioritaires d’Autun et de la CUCM, la sous-préfète a appréhendé sur le terrain les prestations assurées par la Régie « dans les mêmes conditions de travail et de qualité que les entreprises », a souligné Christian Revenu, le directeur.

Des travaux menés en partenariat avec l’Opac et les collectivités, permettant actuellement à 60 personnes de vivre d’un travail plutôt que des aides sociales.